À la veille de la déclaration de guerre, les Strasbourgeois reçoivent l’ordre d’évacuer la ville en deux jours. Ils n’ont droit qu’à 30 kg de bagages, de la nourriture pour quatre jours et une carte de réfugié. Ils sont transportés dans des wagons de marchandises pour un long et pénible voyage. Leur destination : Périgueux.
En cachette, les Strasbourgeois laissent derrière eux leurs maisons, leurs biens, leur travail et leurs animaux domestiques. La ville est déserte. Les troupes en patrouille nourrissent les chats laissés par leurs maîtres.
C’était au printemps 1940, rue des Juifs, à Strasbourg.