Strasbourg, désormais annexé au Troisième Reich, vit sous le joug de l’occupant. La Seconde Guerre mondiale déchire le monde. Les Strasbourgeois, revenus après l’évacuation, sont désormais soumis à la germanisation, à l’incorporation et à l’embrigadement de leur jeunesse. Pourtant, sous les ponts, les lavandières continuent leurs tâches quotidiennes en toute saison, à genoux au bord de l’eau ou dans des bateaux-lavoirs. Elles frottent le linge avec de la cendre, le battent avant de le rincer et de l’essorer.
C’était entre 1940 et 1944, quai de la Petite France, à Strasbourg.